
Ce système vise à assurer une formation en entreprise complète, cohérente et orientée vers la pratique., Il permettant aux jeunes d’acquérir des qualifications reconnues au niveau national et de s’intégrer efficacement sur le marché du travail.
Ce modèle initialement dual (entreprise + école professionnelle) repose depuis les années 1990 sur un troisième lieu de formation complémentaire les cours interentreprises (CIE) afin d’assurer le transfert uniforme des connaissances théoriques vers la pratique professionnelle. Pour cela, une coordination étroite entre ces trois lieux est indispensable afin de garantir une formation de qualité, harmonisée au niveau national.
L’entreprise constitue le principal lieu de formation qui en assume la responsabilité. Elle conclut donc avec l’apprenti·e un contrat d’apprentissage qui en définit la durée, les conditions et les objectifs de la formation.
Son rôle est d’enseigner aux apprenties et apprentis les compétences pratiques nécessaires à l’exercice du métier, dans le cadre réel du travail en entreprise, incluant la collaboration avec les collègues, la hiérarchie et les contraintes de productivité.
La formation pratique s’effectue sous la supervision d’un·e formateur·trice qualifié·e, qui accompagne l’apprenti·e dans le développement de son autonomie professionnelle, conformément au plan de formation établi par la branche.
Pour pouvoir former, une entreprise doit obtenir une autorisation cantonale de formation délivrée par le ou la commissaire professionnel.le. Ce.tte dernier.ère évalue notamment l’adéquation entre l’activité de l’entreprise et les domaines de compétences requis pour le métier concerné.
L’école professionnelle dispense la formation théorique, la culture générale et le sport.
Les cours ont lieu en général un à deux jours par semaine et couvrent principalement les aspects techniques, économiques, juridiques et linguistiques liés au métier. Ils permettent de renforcer la compréhension des principes fondamentaux et de soutenir la pratique exercée en entreprise.
L’enseignement repose sur un plan d’études cadre (PEC) défini au niveau fédéral, garantissant une cohérence nationale entre la théorie et la pratique. Les apprenti.e.s les plus doués sur le plan de l’acquisition des connaissances générales peuvent suivre les cours complémentaires attribuant le baccalauréat technique. Ce dernier autorise l’accès à la Haute Ecole Supérieure HES attribuant les titres des niveaux Bachelor et Master.
Les cours interentreprises (CIE) constituent le troisième pilier du système dual. Ils complètent la formation pratique et théorique en offrant un espace d’apprentissage commun à l’ensemble des apprenties et apprentis d’une même branche. (en dehors des cours professionnels)
Les CIE sont élaborés par les organisations du monde du travail (OrTra) — associations professionnelles, chambres de métiers ou autres institutions reconnues par le SEFRI (Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation). Ces organismes sont chargés de : définir le programme des cours selon le plan de formation, désigner les formateurs et formatrices CIE, évaluer les prestations des apprenties et apprentis, et garantir la qualité pédagogique et matérielle des formations.
Les CIE ont pour but de transmettre des compétences pratiques de base, spécifiques à la branche qui ne peuvent pas être acquises complètement en entreprise. Ils se déroulent sur quelques jours par année, souvent sous la forme de modules thématiques, et sont animés par des spécialistes du domaine professionnel formé.e.s à cet effet.
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